« Dans un moment si douloureux, c’est fondamental pour nous de voir la solidarité qui s’est mise en place et qui essaye d’arriver jusqu’au bout – écrit Ding, focolarine à Cebu – Le focolare de Cebu et le centre Bukas Palad se sont transformés en centres d’accueil : 100 réfugiés sont arrivés ces derniers jours. D’autres arrivent encore ».
Bukas Palad est situé à Mabolo, un quartier pauvre de la ville de Cebu. Ouvert en 1987 grâce à un groupe de médecins, de dentistes et d’infirmiers des Focolari, en collaboration avec des personnes du lieu. Il est au service de centaines de familles et développe des programmes de nutrition, d’assistance médicale et une école maternelle.
« Nous allons distribuer dans les villes de Sigma et d’Aklan (dans l’île de Panay) de la nourriture, des vêtements et des biens de première nécessité qui nous arrivent – continue Ding – Nous avons décidé qu’il était important de démarrer au plus vite un programme de reconstruction des maisons, qui ont été complètement détruites dans ces deux villes ». Ce programme sera financé grâce à la collaboration des associations humanitaires Azione per Famiglie Nuove (avec sa composante française Actions Familles Nouvelles) et Azione per un Mondo Unito (AMU).
En novembre 2013, « Cebu a été frappée par des vents et des pluies très violents, qui ont entrainé une coupure temporaire de l’électricité et de l’eau, mais sans gros dommages – écrit pour sa part Alessandra, elle aussi au focolare de Cebu – L’ouragan s’est abattu avec force dans l’île voisine de Leyte, en particulier à Tacloban et dans les autres villes, comme à Ormoc, où il y a une belle communauté des Focolari et aussi dans l’île de Panay. Il a frappé les îles de la Région des Visayas, au centre des Philippines.
Beaucoup de nos amis sont saufs, mais ont tout perdu. Ils ont vu leur maison balayée, le toit emporté par le vent, puis est venue l’inondation. Nous sommes toujours sans nouvelles de certains, mais les recherches continuent. Ce n’est pas facile parce qu’il n’y a pas de communications, de moyens de transport et aucune sécurité.
Les gens sont désespérés et beaucoup ont pris d’assaut les magasins et les centres commerciaux pour prendre de la nourriture et les biens nécessaires. Ces jours-ci, nous cherchons à comprendre comment faire arriver l’aide de manière sûre.
Ce qui est le plus fort pour moi, c’est de partager de près la douleur de toutes ces personnes, leur inquiétude douloureuse d’être sans nouvelles de leurs proches et le fait d’avoir tout perdu.
Dans ce contexte, nous ressentons fortement que la seule chose qui compte vraiment, ce sont les relations avec les personnes, l’amour qui nous lie et l’aide concrète que nous pouvons nous apporter les uns aux autres ».
Plus de renseignements auprès de info@actions-familles-nouvelles.org