Pour donner une maison à ceux qui n’en ont jamais eu.
Depuis 30 ans, AFN (Azione per Famiglie Nuove, association à but non lucratif, relayée en France par l’association Actions Familles Nouvelles), a compris que malgré les guerres et la misère, l’enfance est un bien trop précieux pour l’avenir d’un pays. Grâce aux Parrainages, elle contribue à maintenir les enfants et les jeunes dans leur pays d’origine.
Le projet « Un toit, une famille », imaginé par les tenants d’un monde solidaire – réalité bien vivante, mais presque totalement occultée par l’information – concerne des milliers de familles dans le monde (dans le cadre des Familles Nouvelles du mouvement des Focolari) qui se sont engagées à apporter leur contribution pour améliorer la vie de populations en marge de la société. Il s’agit des Parrainages, qui concernent à ce jour 18 650 enfants, insérés dans 98 projets situés dans des pays en voie de développement. Sous toutes les latitudes, le résultat est le même : l’amorce d’un processus d’auto-développement. Mais ce n’est pas suffisant. Il est urgent de procurer une maison aux familles pour que les enfants parrainés ne vivent plus dans des taudis malsains de quelques mètres carrés, en tôle ou en carton, dans une promiscuité complète, proies faciles pour les insectes et les rats.
Développements du projet : Début aux Philippines en 2005, où 80 maisons ont déjà été réalisées. A Cebu, 21 ont été attribuées, 11 à Tagaytay, 7 à La Union et 11 à Davao. A Manille, 30 maisons viennent d’être construites, avec l’ambition d’arriver à 100. Le village où elles sont situées bénéficiera dans un futur proche de la construction d’un centre social et d’installations sportives, ainsi que d’activités génératrices de revenus pour les parents : un hangar pour la préparation de panneaux préfabriqués et de petits kiosques pour des activités commerciales.
Un cercle vertueux : Chaque maison fait environ 50 mètres carrés. Elles forment plusieurs blocs en ligne, sont décentes et fonctionnelles et sont déjà partiellement aménagées lorsqu’elles sont remises aux familles. Chacune coûte environ 10 000€.
Lorsque la maison leur est attribuée, les bénéficiaires (des familles choisies parmi les plus pauvres, qui ont suivi une formation et signé le Règlement communautaire) payent un loyer symbolique qui vient augmenter les fonds recueillis pour le projet. Ils s’insèrent ainsi dans un cercle vertueux qui leur donne espoir et dignité et les fait participer avec les donateurs à la solidarité envers d’autres familles qui n’ont pas encore de maison.
« Un toit, une famille »